Concert 4 - La fièvre du samedi soir

Un concert d’ouverture où Lucas Debargue découvre ses deux visages : celui de chambriste avec ses amis les frères David et Alexandre Castro-Balbi dans le Trio de Ravel, et de concertiste avec le Concerto de Schumann qu’il étrenne à Beauvais avec la complicité de l’Orchestre de Picardie et de sa cheffe Johanna Malangré. Une soirée panachée à ne pas manquer !

Après son concert, Lucas Debargue a invité son copain jazzman Jonathan Zerbib et son ensemble Theory of faces pour un voyage musical entre la liberté du bebop et l’exploration du jazz contemporain.

Deux pianistes, deux récitals, un seul concert : Béatrice Berrut et Florian Noack vont se succéder sur la scène dans un programme audacieux qui nous fera découvrir des oeuvres sous un nouveau jour, que chacun a transcrites ou sur lesquelles ils improvisent. Ainsi, nous entendrons l’Apprenti Sorcier de Dukas vu par Béatrice Berrut, ou Ondine de Ravel transcrit à la manière de Borodine par Florian Noack. 

Pianiste, improvisateur, compositeur, Jean-Baptiste Doulcet a plus d’un tour dans son sac. Ce soir, vous avez rendez-vous avec l’improvisateur qui exprimera son art dans tous les styles :  du médiéval à la musique concrète, de la polyphonie rachmaninovienne au jazz fusion japonais, de Bach à nos jours. 

Pianoscope perpétue sa tradition en invitant les jeunes pousses, tel le pianiste Victor Demarquette qui fait ses premiers pas à Beauvais. D’un Mozart classique à un Liszt virtuose, Victor fera montre de ses talents qui exploseront dans les pièces de Rachmaninov et Liszt inspirées par la folia espagnole, cette danse frénétique et « folle ».  

Un duo composé de l'artiste Anna Vidyaykina et de la pianiste Sabina Hasanova pour un concert pas comme les autres : ensemble, elles créent une symbiose entre peinture sur sable en direct et musique classique au piano (Debussy, Tchaikovsky, Prokofiev). Un art subtil qu’elles ont inventé et que les enfants adorent. 

Pianiste inspiré au parcours singulier, Lucas Debargue qualifié parfois de « phénomène » entraîne dans un monde bien à lui dont il ouvre grand les portes. Après un hommage à Fauré à l’occasion du centenaire de sa disparition, il nous révèle une de ses œuvres avant de se lancer dans les « Etats d’âme », la troisième sonate de Scriabine.